C’est aujourd’hui le 18 Mai mon freedom day de freelance.
Qu’est-ce que le freedom day ?
C’est le jour de l’année où je n’ai plus besoin de travailler pour assurer le minimum vital de ma rémunération.
C’est le jour où je suis libre de décliner une affaire que je sens pas, sans me demander si je vais pouvoir mettre de la nourriture sur la table pour les prochains mois, sans me demander si je ne vais pas le regretter dans quelques semaines.
En tant qu’agence, notre freedom day, c’était plutôt vers le 18 Novembre : on faisait notre résultat sur les dernières semaines.
Maintenant que je suis freelance, j’ai raccourci cette date.
Et c’est devenu un objectif pour moi : amener cette date le plus tôt dans l’année.
A partir de ce jour, je peux passer beaucoup plus de temps à me former, renforcer mon expertise, passer du temps sur des projets persos et ainsi développer les outils qui me permettront de raccourcir cette date l’année prochaine.
Tu la sens la boucle vertueuse ?
Mieux je choisis mes clients sur les critères qui me conviennent, et plus je fais avancer mon projet.
Plus je me forme, et plus je peux être pointu et valoriser mon expertise.
Plus j’investis de mon énergie sur des produits et mieux je pourrai faire grandir mon activité sans travailler plus, voire même moins.
Pour y arriver, ça commence souvent par sortir de la logique de régie à temps plein.
D’ailleurs, si tu veux connaître les mécaniques qui te permettent toi aussi d’y arriver, viens voir la conf que j’ai donnée sur youtube à ce sujet.
Cette notion de freedom day, je l’ai empruntée à Pierre Ammeloot, un des experts qui intervient dans le cercle. Concrètement, avec les logiques d’engagement et de facturations d’acompte, j’ai simplifié le calcul en disant que c’est le jour où le facturé dépasse le point d’équilibre de ma structure. C’est -à -dire que je couvre mes frais prévus : mon salaire, mais aussi les factures des partenaires avec qui je travaille.
Remarque bien que j’ai choisi d’investir une partie de ce temps libre, mais c’est à toi de voir.
Certains vont préférer dédier ce temps à leur famille.
D’autres voyager.
D’autres encore faire du pro-bono.
C’est ce que j’aime avec le freelancing : tu as le choix de ton mode de vie.
Ce n’est pas facile.
Certains moments sont franchement désagréables.
Mais tu as le choix de définir tes propres règles du jeu.
Envie de bosser dur : just do it.
Envie de lever le pied : vas-y si tu peux te le permettre.
Et toi, c’est quand ton freedom day ?
Si tu as envie de rejoindre un groupe de développeurs freelance qui ont envie d’aller plus loin, viens jeter un oeil au cercle.
Benoit Gantaume
Artisan Développeur