Salarié ou indépendant : un choix.

Quand tu es salarié, il se met en place une relation de subordination. C’est à dire que tu donnes à quelqu’un la responsabilité de veiller sur toi. Il a la prérogative te dire quoi faire, quand le faire et comment le faire.

Au passage, tu y perds un bout de liberté. C’est à dire que si tu as envie de faire un truc comme aller acheter une baguette de pain dans ton village ou que tu as un rendez-vous avec ton médecin pendant ton travail, tu dois au préalable avoir reçu la permission de le faire. Que ce soit en le demandant explicitement ou parce que tu as déjà reçu l’autorisation.


Par exemple quand j’étais salarié, je demandais de poser une demi-journée quand j’avais des rendez-vous médicaux. S’il ne s’agissait que de quelques aménagements d’horaire, je demandais simplement de décaler la journée.
Chez Agilidée, ma petite SSII, chaque collaborateur a la responsabilité de gérer son planning. Il a deux obligations : faire sa part de travail qui se mesure par le volume d’heures et prévenir quand il ne sera pas disponible pendant les heures de bureau. Donc dès facto, il fait ce qu’il veut quand il veut tant que le contrat est rempli. La permission a été donnée au préalable.

Idem pour le matériel, si tu veux changer du matos comme ton ordinateur ou acheter un second écran, tu dois avoir la permission de dépenser l’argent nécessaire. Dans mes anciennes boites, je demandais pour tout, même un simple switch. Le pire moment c’est quand un daf est arrivé dans ma boite : j’ai perdu d’un coup tout pouvoir de négociation !
Chez Agilidée, chaque collaborateur peut engager 50€ ht de dépense s’il estime que c’est nécessaire et utile sans accord préalable. Il n’y a qu’une condition : me passer la facture, sinon je suis bon pour payer de ma poche… La encore, la permission a été donnée au préalable.

Ce que je veux te montrer, c’est qu’il y a plusieurs manières d’exprimer cette permission, mais qu’elle est intrinsèque à la relation de subordination.

En échange tu reçois un salaire fixe garanti. Il l’est par la loi, c’est à dire que l’employeur doit te payer. Et si l’entreprise n’est plus solvable, il y a des fonds de garantie. Cette garantie s’accompagne souvent d’une protection sociale élevée avec les droits au chômage.
Il faut réaliser le niveau de protection assez dingue qu’offre le salariat.

En gros quand tu es salarié tu troques un peu de liberté contre un peu de sécurité.

J’ai mis du temps à comprendre que c’était un deal ok. Quand j’ai voulu recruter, j’étais gêné car j’avais l’impression d’imposer quelque chose. Ce sont mes collaborateurs qui m’ont libéré de cet à-priori : ils étaient parfaitement conscients de leur choix et c’était un deal ok pour eux.
Je dirais même qu’ils avaient l’air épanouis.
Donc je veux être clair : tout le monde y trouve son compte, et quelque soit le choix, c’est ok.
C’est ok à condition que la relation soit épanouissante.

En fait la manière dont tu vas vivre cette relation de subordination va dépendre en grande partie de la culture de ta boite et de ton chef.
Tant qu’elle te convient, tout va bien : si tu t’entends bien avec ton chef et que tu adhères aux valeurs de l’entreprise alors c’est top.
Si la relation ne te convient pas ou plus, c’est là que les choses deviennent compliquées. Si tu te sens à l’étroit dans une relation limitante, c’est le moment de se poser des questions.
Et si à ce moment l’envie de liberté se manifeste, tu peux hésiter à te lancer en indépendant pour t’affranchir de la subordination.
Ou tu peux chercher un autre job salarié.
Ou tu peux rester et apporter ta contribution pour faire bouger les choses comme cela te semble juste en restant dans ta boite.
C’est un choix.

C’est d’autant plus vrai que pour notre génération de développeur nos compétences sont rares sur le marché. Nous avons un choix immense et je ne connais pas de profession qui ait autant le vent en poupe en ce moment. Ce ne devrait pas être un souci de trouver du travail. Pourtant prendre la décision de se lancer est compliqué et si tu es dans un poste salarié confortable en rêvant doucement d’indépendance, tu sais de quoi je parle.

C’est exactement pour cela que j’ai créé mon premier module : t’aider à prendre une décision éclairée.
Car si tu hésites, c’est qu’il y a en toi une bonne raison.
Cette raison, je vais d’aider à mettre le doigt dessus afin de la regarder en face paisiblement et faire un vrai choix pour arrêter de subir ton quotidien.

Tu peux rejoindre la formation dans la maison des compagnons.
Pendant cette semaine de lancement, je fais une super promo, donc si cela t’intéresse, viens maintenant jeter un oeil !
A demain,

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