Si je m’étais arrêté là…

Salut,
En février de l’année prochaine, Artisan Développeur va fêter ses 4 ans.
C’est dingue d’y penser.
4 ans à publier régulièrement du contenu, que ce soit en email, en blog, en podcast ou en vidéo.
C’est plus de 300 épisodes de podcast, une cinquantaine de vidéos, des milliers d’écoutes tous les mois et autant de vues youtube.
Au moment d’écrire ces lignes et de prendre conscience de tout ça, j’ai un frisson.
J’en suis fier et j’aimerais partager ce moment avec toi.
Car c’est à la fois pour toi et grâce à toi que je fais tout ça.

Mais ça n’a pas été facile, loin de là.

Je ne vais pas te parler de la discipline que cela demande, mais plutôt du côté émotionnel du projet.

Car entreprendre des choses, c’est s’exposer.
S’exposer, c’est prendre le risque d’échouer.

Certes, se planter est le meilleur moyen d’apprendre.
Mais ça fait quand même mal.

Et ça fait peur.

J’ai une mauvaise nouvelle : je ne connais aucun moyen d’y échapper.
Le seul moyen de dépasser sa peur, c’est de la traverser.

Je vais te raconter quelque chose que je n’ai jamais dit à personne : comment j’ai vécu mes premières ventes en ligne.
J’espère que tu es bien assis•e, par-ce qu’on va monter sur des montagnes russes…

J’avais vu tous ces témoignages d’infopreneurs qui racontaient comment ils étaient stupéfaits de leurs premières ventes.
Ils avaient constitué avec le temps une liste de personnes intéressées par leur travail et il était temps de passer à l’étape d’après et vendre une première formation.
Ils insistaient sur ce moment magique d’appuyer sur le bouton ‘Send’ de leur outil d’email marketing et leur stupéfaction de voir les commandes tomber dans les minutes qui suivaient.
Leurs témoignages étaient émus, avec la bonne musique qui va bien en fond pour montrer à la fois le désespoir dans lequel ils étaient avant de devenir infopreneur, la tension au moment d’appuyer sur le bouton magique et l’allégresse qui suivait.

Je pense que naïvement, j’espérais vivre la même chose…
Je vais te raconter ma version.

Après des mois de travail à me manger le cerveau, après avoir produit une cinquantaine de podcast et collecté quelques centaines d’emails de gens intéressés, j’arrivais au moment fatidique et soi-disant magique d’appuyer sur le fameux bouton ‘Send’ de ma première campagne email.
Je ne peux pas dire que ce moment m’ait laissé un sentiment particulier.
Je sentais forcément de la tension : il y avait beaucoup d’enjeux pour moi.
J’ai cliqué sur ce bouton.
Et j’ai ouvert ma boite email, impatient de voir les commandes tomber.

Rien.

Mais comment ça ?
Elle est où la pluie de commandes promise ?

Une heure après, rien non plus.

J’ai même cru à un moment que ma boite email était plantée ou que le système de commande était buggé.
Mais non. Il n’y avait juste rien.

Et là j’aimerais te décrire les émotions que je vivais, mais je n’ai pas les bons mots.
Ils ne seraient pas assez puissants.
Mais dire que je me sentais nul était un doux euphémisme.

Ça se bousculait dans ma tête. Devais-je continuer ?
Si ce que je faisais n’intéressait personne, cela en valait-il la peine ?

Durant ces premières 24h, je sentais un mélange de honte et de nullité absolue.

Et puis la première commande est arrivée.
Et là c’était un feu d’artifice dans ma tête.
Je passais de l’état de pire merde du monde à celle de grand champion.
Les deux étaient autant ridicules l’un que l’autre, mais c’était comme ça que je le vivais.

Je commençais à négocier avec moi-même : est-ce qu’une commande était significative ?
Je me mangeais encore le cerveau quand une autre est arrivée quelques heures plus tard.
Au fil des jours de cette semaine, c’est au final 8 personnes qui m’ont fait confiance.

L’expérience était clairement validée et l’objectif rempli.

Mais quel arc-en-ciel émotionnel il m’a fallu vivre !
Autant être honnête : c’était trop pour moi.
Mais ce projet me tenait trop à cœur pour que je m’arrête à ça.

C’est mon message : si tu as un projet qui te tient à coeur, soit prêt•e à passer la tempête des émotions que cela va engendrer et fonce !

Juste fais-le.

Heureusement que j’ai pu traverser ces moments, sinon je ne serais pas en train d’écrire cet email.
Car depuis il y a eu du chemin.
J’ai appris, non pas à gérer, mais à accepter les émotions de chaque lancement.
Je suis encore passé par de sacrés ascenseurs émotionnels et je m’habitue un peu plus à chaque fois.

Avec le temps, je ressens plutôt de l’excitation quand je fais la promotion de mon travail comme aujourd’hui.
Je suis tellement heureux de partager ça avec toi, j’espère que ça t’inspirera pour entreprendre les projets importants pour toi.

Excité aussi de te parler de l’upgrade du cursus Artisan Développeur.
Après avoir aidé des centaines de développeurs à écrire du code durable, j’ai fait une (grosse) mise à jour qui est maintenant disponible ici :
https://artisandeveloppeur.systeme.io/cursus-artisan-developpeur

Pour marquer cette amélioration, le prix augmentera le 21 Novembre.
Alors si tu es intéressé, jette un oeil.

Aujourd’hui, Artisan Développeur, c’est devenu un petit business. Mais c’est surtout à la base une revendication et une vision.
Il me tarde de te raconter ça aussi. Car je crois n’en n’avoir jamais parlé non plus…

A bientôt !

Benoit Gantaume
Artisan Développeur.

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